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Le procès et le supplice de Ravaillac

Le Supplice de Ravaillac

C'est le matin du 27 mai que cet arrêt fut pris et le jugement lu à Ravaillac.

La question consistait à l'application des brodequins, des planchettes garnies de matelas entre lesquelles on emprisonnait les jambes et que l'on serrait avec des cordes. Après quoi, à hauteur des genoux et des chevilles, on enfonçait des coins à grands coups de maillet comme l'on eut fendu du bois. Au troisième coin, Ravaillac les dents serrées par la douleur ne pu recevoir le vin qu'on lui porta à la bouche.

Vers midi on le conduisit à la Ste-Chapelle où lié à un pilier il reçut un peu de viande et de pain et où le greffier l'admonestait encore au nom de son salut eternel, de révéler qui l'avait poussé.

Transfert Départ

Sur les trois heures de l'après-midi, on le tira de la Sainte-Chapelle pour le conduire au supplice ...

Place de Grève (actuellement Place de l'Hôtel de Ville)

Il est tenaillé : Les valets du bourreau Jean Guillaume répandent sur ses plaies le plomb, l'huile et la poix bouillante.

preparatif

Ravaillac est conduit devant Notre-Dame pour faire amande honorable.

La main droite qui a tenu le couteau est brulée au souffre.

Il est tenaillé :

du plomb fondu et de l'huile bouillante sont versés dans ses plaies.

ecartelement

Il est couché sur une claie, le corps solidement attaché à deux piquets. Pendant une demi-heure environ, l'exécuteur fit tirer les bêtes sans parvenir à disjoindre ses membres puissamment assemblés. A chaque tirade des chevaux, les flancs du régicide donnaient contre les pieux; Une des bêtes étant fourbue, un gentilhomme offrit sa monture. La bête était vigoureuse, elle emporta une cuisse. A la troisième reprise, Ravaillac rendit l'esprit. Le bourreau acheva de le démembrer avec sa hache pour en jeter les quartiers au feu. Mais le peuple se rua dessus ... Il ne resta plus sur la Grève que la chemise à jeter au feu.

Telle fut la fin de ce supplice, durant lequel dit un témoin, il n'y eu de pause que pour donner du temps au bourreau de respirer, au patient de se sentir mourir, et aux théologiens de l'exhorter à dire la vérité.